09/10/2018 – 11h10 Montpellier (Lengadoc-info.com) – Visiblement l’occupation de l’université Paul Valéry au printemps dernier a laissé un très mauvais souvenir à l’administration universitaire, au point que celle-ci a décidé de filtrer les entrées sur le campus ce mardi matin alors qu’une nouvelle action de blocage était prévue par les syndicats étudiants d’extrême gauche.
Patrick Gilli veut empêcher l’extrême gauche d’occuper une nouvelle fois l’université Paul Valéry
Le président de Paul Valéry, Patrick Gilli, a pris la décision de filtrer les entrées sur le campus situé route de Mende ce mardi suite aux menaces des syndicats étudiants de bloquer l’université une nouvelle fois.
La semaine dernière, lors d’une assemblée générale non autorisée rassemblant des étudiants et des activistes d’extrême gauche, les participants avaient voté la banalisation des cours pour ce mardi 9 octobre, jour de mobilisation syndicale. Une banalisation qui se serait transformée en blocage de la faculté si l’administration refusait de s’y conformer.
Résultat des courses, les bloqueurs se sont donc retrouvés face à des grilles fermées et gardées par des agents de sécurité ce matin, seuls les étudiants de la faculté pouvant entrer. Une décision de l’administration qui permet ainsi d’éviter l’occupation du campus et les dégâts qui vont avec.
L’occupation de Paul Valéry au printemps dernier a coûté 750 000 €
La réaction de l’administration de l’université peut se comprendre suite aux importants dégâts qu’a connu l’université au printemps dernier alors qu’elle a été bloquée pendant plusieurs mois.
Selon l’administration, le blocage du printemps a coûté pas moins de 750 000 € à l’université. Une somme astronomique qui a été intégralement payée par l’État.
En plus des diverses dégradations, des actes de sabotage avaient été perpétrés au sein de l’université. Un commando cagoulé avait même saccagé la salle réseau afin de suspendre les examens qui avaient lieu via internet.
Photos : DR/SCUM
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