31/08/2018 – 20h20 Belgrade (Lengadoc Info) – Après une guerre particulièrement meurtrière, la Serbie et l’état albanais du Kosovo sont-ils sur le point de se réconcilier et de mettre un terme à un conflit qui dure depuis 20 ans ? C’est en tout cas ce que laissent à penser les discussions entre Hasçim Thashi, président du Kosovo, et Aleksandr Vucic, président de la Serbie, ce week-end à Bruxelles.
Un échange de territoires entre le Kosovo et la Serbie
Les affrontements entre Serbes et Albanais du Kosovo à la fin des années 1990 et les bombardements massifs de l’OTAN contre la Serbie ont eu pour conséquence la transformation de cette région historique de la Serbie en un état albanais du Kosovo. Un état promulgué unilatéralement en 2008 et, bien entendu, non reconnu par la Serbie pour qui le Kosovo reste un territoire serbe.
Terre serbe, le Kosovo à été massivement peuplé par les albanais au cours du 20ème siècle, au point que ces derniers en sont devenus petit à petit la population majoritaire. A l’issue de la guerre de 1999 et l’invasion du Kosovo par l’OTAN, les rares populations serbes qui sont restées dans la région se sont réfugiées dans de minuscules enclaves régulièrement harcelées par les Albanais, mais également dans les quatre communes du Nord du Kosovo, restées majoritairement peuplées de Serbes.
Ce sont ces territoires du Nord du Kosovo qui sont aujourd’hui au cœur des négociations. Incapable d’imposer son autorité sur ce territoire, le gouvernement albanais serait, aujourd’hui, prêt à un échange de territoires : le Nord du Kosovo pour la Serbie, l’extrême sud de la Serbie, majoritairement albanaise pour le Kosovo.
Un échange qui semble aujourd’hui être favorablement perçu à Belgrade. Pourtant les deux chefs d’état ne sont pas de grands amis. Durant la guerre, Hasçim Thashi a été un des principaux leaders de l’UCK, la milice albanaise, tandis que Aleksandr Vucic était membre du gouvernement de Milosevic. Pourtant aujourd’hui, les intérêts des deux États semblent prévaloir sur les animosités personnelles.
En effet, les deux pays sont aujourd’hui candidats à l’entrée dans l’union européenne. Des candidatures qui ne pourront aboutir tant que les deux États n’auront pas réglé leurs différends. Aussi, chacun est prêt à mettre de l’eau dans son vin.
Mais ce possible accord ne fait pas l’unanimité. Au Kosovo, les extrémistes albanais considèrent cela comme un abandon de la souveraineté acquise par les armes et le sang. Du côté serbe, l’opposition dénonce un accord qui reconnaît, de fait, l’état albanais du Kosovo.
Autre opposition, plus surprenante, Bruxelles ne semble pas forcément favorable à cet échange territorial qui pourrait créer un précédent dans des Balkans où les problèmes de frontières sont encore nombreux.
Néanmoins les discours à Belgrade et Pristina semblent, aujourd’hui, positifs et les premières négociations devraient commencer le 7 septembre prochain à Bruxelles.
Photos : DR
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….Le Kosovo albanais,ou les albanais kosovars,..Un Etat maffieux organisé avec l’appui de l’Otan américaine. Lesdits OTAN qui sont venus dans cette période bombarder la Serbie,et dont les services spéciaux anglais ont formé et accompagné les terroristes de l’UCK qui assassinaient des chrétiens dans cette zone ( voir un livre -récit d’un colonel français présent sur place )…Et Bruxelles veut donner son avis…..Bruxelles ?..que font-ils à part être devant leurs ordis sans bouger de leurs fauteuils ?….et transmettre les instructions nocives pour les peuples européens..