01/06/2021 – 10h00 Montpellier(Lengadoc Info) – En dépit d’une population plutôt vaccino-sceptique, la campagne de vaccination contre le Covid 19 s’accélère. Le 20 mai ce sont près de 22 millions de français qui auraient reçu au moins l’équivalent d’une dose, tous vaccins confondus. Ce qui correspond à près de 33 % de la population française.
Des effets indésirables non dus au vaccin selon l’ANSM
Selon le journal Le Monde, depuis le début de la vaccination, le 17 mai, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a recensé 34 287 cas d’effets indésirables. Il s’agit dans 74 % des cas d’effets secondaires « non graves » et dans 26 % des cas d’effets secondaires qualifiés de « graves ». Selon la déclaration de l’ANSM, « la fréquence des réactions systémiques, et particulièrement de la fièvre, de la fatigue et des maux de tête, est plus importante lors de l’administration de la 2e dose par rapport à la 1re dose ». Ont aussi été déclarés 15 cas graves de pancréatites aigues ainsi que des cas d’hypertension artérielle et des lymphadénopathies. Malgré cela, l’agence soutient que les conséquences sont dues au stress du patient concernant la vaccination ou bien que les patients étaient déjà atteints de tare pathologique, ce qui aura provoqué les effets indésirables.
Cas détectés et décès dans les Ehpad
Un article de France Bleu nous rapporte que dans la résidence Marie Lehmann près de Toulouse, 26 des 77 résidents ont été dépistés positifs au Covid-19 depuis début avril et l’un d’eux est décédé confirme l’Agence Régionale de Santé. Si on ne compte que ceux qui ont reçu les deux doses, 84% des pensionnaires sont immunisés, bien que la campagne de vaccination ait débuté au mois de février. Fait intéressant bien que malheureux, le virus serait entré dans l’établissement par un salarié de la maison de retraite qui aurait contaminé très rapidement les résidents et formé un cluster.
Situation équivalente à l’Ehpad de Prayssac dans le Lot : « L’Ehpad est effectivement confronté à un cluster avec 36 cas Covid dont 19 concernent les résidents et 17 les personnels ». Ces contaminations soulèvent donc des questions légitimes quant à la fiabilité des vaccins.
Un décès qui révèle la faille du vaccin
Le 20 mai 2021, soit trois mois et demi après le début de la campagne de vaccination anti-Covid-19, l’ANSM recense 477 cas de décès dans les jours ou semaines suivant une injection.
Un Landais de 75 ans est décédé douze jours après avoir reçu une dose du vaccin Pfizer. Selon ses proches le retraité n’avait aucun problème de santé. Sa famille s’interroge sur un éventuel lien de causalité et a décidé de déposer plainte auprès du Parquet de Dax. Quatre jours après son décès, l’homme sera enterré, sans aucune expertise médicale du corps du défunt. Me Paul Latouche déclare que « cette temporalité entre l’administration du vaccin et le décès amène forcément à se questionner », le défunt n’ayant aucun antécédent médical particulier. L’avocat de la famille rajoute que « Plusieurs études d’autres pays européens démontrent des effets secondaires du vaccin Pfizer ».
Mais les vaccinations redoublent avec la 3e injection
La Direction Générale de la Santé déclarait récemment : « L’injection d’une troisième dose de vaccin à ARNm [ARN messagers NDLR] est nécessaire pour les personnes sévèrement immunodéprimées (transplantés d’organes solides, transplantés récents de moelle osseuse, patients dialysés, patients atteints de maladies auto-immunes sous traitement immunosuppresseur fort de type anti-CD20 ou anti-métabolites). Cette troisième injection doit intervenir 4 semaines au moins après la deuxième dose, ou dès que possible pour les personnes qui auraient déjà dépassé ce délai ».
Pourquoi injecter une troisième dose aux patients après les effets néfastes, maladies ou décès intervenus à la suite de la deuxième dose ? A noter que 150 000 personnes en France sont atteintes de maladies auto-immunes, sans compter les autres pathologies. A l’heure actuelle, deux injections sont nécessaires pour installer la protection dans la durée, sauf avec le vaccin Janssen de Johnson & Johnson. Mais tous les événements survenus supposent la mise en place de la troisième injection qui risque de revêtir un caractère obligatoire.
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Photos : Lengadoc Info/Fatebenefratelli
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