24/04/2018 – 18h00 Montpellier (Lengadoc Info) – Après le déblocage de la faculté de Lettres ce lundi matin, l’heure est à la constatation des dégâts. L’addition est plus que salée. Si le coût estimé avancé dans la presse est de 300 000 €, pour le président de l’université Paul Valéry, Patrick Gilli, la facture pourrait être bien supérieure.
Paul Valéry n’a pas été débloquée par les forces de l’ordre
Si médias et étudiants bloqueurs ont parlé d’une intervention de police ce lundi matin à l’université Paul Valéry afin de débloquer le campus, l’administration parle en revanche d’une « opération de police judiciaire » :
« Il ne s’agissait nullement d’une quelconque évacuation; les forces de police savaient que les bloqueurs eux-aussi étaient partis en vacances ! Plus simplement, cette opération de police judiciaire a prolongé les investigations relatives à l’attaque de la salle des serveurs et aux violences commises en ville lors de la manifestation du samedi 14 avril. Elle a procédé aux constatations nécessaires, à la saisie de matériels et à des relevés d’empreintes. »
Un agent de sécurité du campus nous a confirmé ce mardi que les bloqueurs étaient partis depuis le samedi 21 avril.
Une mobilisation qui commence à coûter cher, très cher
Entre l’occupation de la faculté de Lettres et les dégâts causés en centre-ville le samedi 14 avril par les bloqueurs, le coût de la facture commence à être particulièrement élevé. Au moins 300 000 € en ce qui concerne l’université Paul Valéry, mais pour Patrick Gilli, « la somme de 300 000 euros qui circule dans la presse constitue probablement la fourchette basse de cette estimation ».
Du côté de la mairie, Philippe Saurel a estimé à 400 000 euros le coût des dégâts perpétrés lors de la manifestation de la « Coordination nationale des luttes » le 14 avril dernier.
La faculté de sciences évite un blocage grâce à la mobilisation des étudiants
Ce mardi, c’était au tour de la faculté de sciences d’être la cible de blocages. Contrairement à ce qui avait été voté par 80 « étudiants » lors d’une précédente assemblée générale, le blocus était très partiel et seuls quelques bâtiments à l’intérieur du campus furent ciblés.
En outre, une vingtaine d’anti-bloqueurs ont manifesté ce matin devant le campus avant de débloquer plusieurs bâtiments. Le midi, environs 400 étudiants réunis en assemblée générale ont voté la fin du blocage et la fin de l’occupation de la faculté.
Photos : Lengadoc Info
Lengadoc-info.com, 2018, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.