12/04/2018 – 20h15 Montpellier (Lengadoc Info) – Lors d’une conférence de presse, le comité de mobilisation de l’université Paul Valéry a indiqué qu’il soutiendra « toute personne inquiétée par la « justice » ou l’université dans le cadre » de l’acte de vandalisme qui a eu lieu ce mercredi dans le local internet de la faculté de Lettres de Montpellier.
Le comité de mobilisation de Paul Valéry « comprend » et « soutien » les casseurs
« Nous soutiendrons toute personne inquiétée par la « justice » ou l’université dans le cadre de cette affaire », c’est par ces mots que les représentants du comité de mobilisation (qui bloque l’université Paul Valéry depuis deux mois) ont exprimé leur position sur les actes de sabotage qui se sont déroulés ce mercredi dans le local internet de la faculté.
Alors que les examens avaient débutés depuis plusieurs jours via internet, une trentaine d’individus cagoulés ont pénétré par effraction dans le local abritant les serveurs de l’université et ont causé de nombreux dégâts sur le matériel informatique coupant ainsi le réseau internet de la fac. L’administration a été contrainte de suspendre les examens en cours le temps des réparations qui pourraient encore prendre plusieurs jours.
Face à ces actes de vandalisme les condamnations n’ont pas tardé à commencer par Patrick Gilli, président de l’université mais aussi la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal, le préfet de l’Hérault Pierre Pouëssel et Béatrice Gille, rectrice de l’académie de Montpellier.
En revanche, du côté du comité de mobilisation, point de condamnation bien au contraire. Lors d’une conférence de presse ce jeudi après-midi, ses représentants ont simplement déclaré que « les serveurs avaient cessés de fonctionner » avant d’ajouter que le comité de mobilisation comprenait « l’exaspération des étudiants et des personnels de l’université ayant mené à la mise hors service des serveurs »
D’importantes tensions au sein de l’université
Suite aux événements de ce mercredi, deux cents enseignants et personnels, accompagnés du président de l’université, se sont retrouvés ce jeudi matin sur le campus. Le dialogue avec la centaine de bloqueurs présent sur les lieux a été particulièrement difficile. Une enseignante qui a voulu prendre la parole dans l’amphi A s’est fait bousculer par des bloqueurs dont certains étaient cagoulés.
Dans l’après-midi les négociations ont permis le déblocage du bâtiment administratif jusqu’à samedi. Pour le reste du campus, Patrick Gilli a fait savoir qu’il était en contacte avec la préfecture et que l’option de l’évacuation de l’université par les forces de l’ordre était envisagé même s’il ne s’agissait pas de la seule option.
Photos : DR/Facebook
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le laxisme des zotorités a toujours conduit à ce genre de choses, l’impunité les encourage