15/12/2020 – 10h45 Montpellier (Lengadoc Info) – Après de nombreuses années d’attente et des dates de sortie sans cesse repoussées, les « gamers » du monde entier ont enfin pu jouer à « CYBERPUNK 2077 », le bébé tant attendu du studio polonais de jeux vidéo, « CD Projekt ».
« CD Projekt » avait notamment produit la trilogie « The Witcher* » dont le troisième volet est resté indétrônable dans le cœur de beaucoup de joueurs depuis 2015.
« CYBERPUNK 2077 », une sortie laborieuse
De façon assez habituelle pour un jeu de cette envergure, « CYBERPUNK 2077 » n’a pas échappé à la critique du fait de nombreux dysfonctionnements. En effet, ce 10 décembre à minuit (heure de Varsovie), les joueurs impatients dont certains attendaient cette sortie depuis parfois plusieurs années, ont enfin pu lancer « CYBERPUNK 2077» mais se sont vite trouvés confrontés à quelques déconvenues. Notamment des bugs divers pouvant aller jusqu’à l’arrêt brutal du jeu, l’obligation de migrer vers Windows 10**, ainsi que des promesses qui n’auraient pas été tenues en terme de graphisme et de performance sur les consoles de la précédente génération (Xbox One, PS4). Et ceci, malgré une mise à jour lors de la sortie du jeu, supposée régler une bonne partie de ces problèmes.
En résumé, seuls les « gamers » possédant un PC performant ont pu jouer à « CYBERPUNK 2077 » dès sa sortie, les autres n’ont eu que leurs yeux -et Twitter- pour pleurer.
Ces imperfections ont ainsi entrainé instantanément une baisse de la valeur en bourse des actions de « CD Projekt » assez considérable. Beaucoup de joueurs n’ont pas hésité à même réclamer un remboursement de leur achat dès les premières difficultés rencontrées. Mais « CD Projekt » a, malgré tout cela, réussi son pari avec plus de 8 millions de copies du jeu vendues.
Lengadoc Info a testé pour vous « CYBERPUNK 2077 »
« Engelion », un gamer qui attendait la sortie du jeu « CYBERPUNK 2077 » depuis la première annonce de développement en 2012, nous donne un avis très nuancé sur le dernier opus de « CD Projekt ».
Engelion nous explique qu’avant de démarrer une partie, il faut passer par la création de son avatar avec un système de personnalisation très poussé mais, malheureusement, pas aussi poussé qu’annoncé et attendu par les fans. En effet, il avait été promis d’avoir dans « CYBERPUNK 2077 » des options de création tellement variées que cela devait carrément révolutionner le système du jeu. Mais dans les faits, selon notre testeur, rien de bien révolutionnaire n’est venu transcender cet aspect du jeu.
Cependant, Engelion nous explique qu’une fois le jeu lancé, l’immersion est totale grâce à la vue « à la première personne » (First-Person Shooter) : dès la première mission, on se sent déjà dans la peau de notre personnage.
« Dès l’entrée dans le jeu, j’ai eu le sentiment que chaque choix qui m’était proposé allait impacter mon existence dans « Night City*** » tout en étant, grâce à la vue « FPS » et la scénarisation, dans un « Half life 2 ».
« CYBERPUNK 2077 » mélangerait en outre, plusieurs autres genres de jeux existants déjà très populaires, tels que la célèbre licence « GTA » (Grand Theft Auto) pour son monde ouvert avec énormément de liberté, « Watch Dog » pour le côté pirate informatique, mais évidemment « The Witcher 3 » pour son côté « RPG » (Role Playing Games).
Si Engelion n’est qu’au début de son aventure dans « Night City », il pense déjà passer des heures à explorer les différents quartiers de la ville afin d’assouvir sa curiosité. Et ce, malgré les quelques bugs qui, selon lui, ne sont que très peu gênants et ne gâchent guère son expérience de jeu.
* La trilogie « The Witcher » en jeu vidéo ainsi que la série Netflix sortie en 2019, sont issues de l’univers des romans « The Witcher » de l’auteur polonais Andrzej Sapkowski
** Windows 8 n’étant pas compatible avec DirectX 12, nécessaire au lancement de certains programmes
*** Ville futuriste fictive de l’univers de Cyberpunk, se situant en 2077
Photos : Lengadoc Info
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