15/03/2016 – 19h40 Montpellier (Lengadoc Info) – C’est une sacrée défaite pour le lobby LGBT et les défenseurs de la GPA. Ce mardi 15 mars, la sénatrice belge et transsexuelle, Petra De Sutter, présentait à la Commission des questions sociales, de la santé et du développement durable de l’Assemblée du Conseil de l’Europe, un projet de rapport recommandant l’encadrement, ce qui en d’autres termes, signifiait la légalisation de la gestation pour autrui (GPA). Ce projet a finalement été rejeté.
Un projet qui a soulevé une vague d’opposition que ce soit sur le fond du sujet autant que sur la forme et notamment sur la nature des activités professionnelles de la sénatrice Petra De Sutter. Cette dernière n’est ni plus ni moins qu’une gynécologue, directrice d’un service de procréation artificielle où se pratique la GPA, et collaboratrice d’une clinique indienne de GPA commerciale. Enfin, la réunion de ce mardi au Conseil de l’Europe, était à huis clos, fait très rare qui laisse planer une certaine opacité sur la réalisation de ce projet.
Une forte mobilisation contre la GPA
Face à cela, une campagne « No Maternity Traffic » a été lancée par l’Union Internationale pour l’abolition de la gestation pour autrui. Le 10 mars, le collectif d’associations engagées dans cette campagne, a déposé au Conseil de l’Europe une pétition contre ce projet. Une pétition qui a rassemblé plus de 100 000 signatures.
Alors que le Conseil de l’Europe se réunissait aujourd’hui, les opposants ont organisé plusieurs manifestations et actions à Paris et dans le reste de la France comme ce fut le cas à Montpellier où une vingtaine de « sentinelles » se sont rassemblées pendant une heure devant la préfecture.
Photos : Lengadoc Info
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Les Montpelliérains et Héraultais savent faire preuve de constance dans la condamnation de la loi Taubira: l’avenir du genre humain ne s’arrête pas au vote d’une loi.