15/01/2015 – 10h00 Montpellier (tribune libre) – Samedi dernier, dans mon village, était organisé un rassemblement à la mémoire de ceux de Charlie Hebdo, avant même la manifestation nationale de dimanche. Je ne le savais pas, mais passant devant la place, je m’y suis arrêté.
C’était quelque chose de spontané et convivial dans le recueillement. Nous étions environ une cinquantaine de personnes. On y distribuait des crayons et des affichettes « Je suis Charlie ». Il y avait une sonorisation et quelques personnes ont prononcé des discours : ceux du pasteur du lieu, celui commun aux dirigeants religieux, et d’autres encore.
J’ai demandé le micro et ai dit que la guerre civile qui commence est une guerre de civilisations, que nous ne devons pas laisser l’islam s’installer dans notre pays car partout où il s’est imposé il n’a apporté que le malheur. Je ne sais pas si j’en aurais dit beaucoup plus car je n’avais rien préparé, mais environ une dizaine de personnes ont protesté et j’ai dû m’arrêter. Une personne portant une pancarte où il était écrit « Ne tombons pas dans le piège de l’islamophobie » m’a dit que c’était « un appel à la haine » et une autre m’a dit que je pouvais quitter le village. Rien que ça. Je suis resté pour écouter le début du discours suivant, puis je suis parti, mais la tête haute.
Certes, s’il y a un endroit où l’on cultive le souvenir de l’intolérance religieuse, c’est bien ici, dans les Cévennes. Ces gens croient aux discours lénifiants et considèrent l’islam comme une religion, qu’il faut préserver au même titre que la leur pour laquelle leurs ancêtre ont tant souffert au temps des dragonnades. Ils ne veulent pas voir que l’islam n’est pas une religion mais un système totalitaire. Ils ne veulent pas entendre parler de la prétention de califat mondial. Ils ne lisent pas le coran, que l’on peut consulter gratuitement… sur les sites des mosquées, pour être bien sûr que c’est celui-là qui est lu et appris par cœur. Ils n’y lisent donc pas les appels à la haine -et au meurtre- explicitement prescrits.
Je ne sais pas combien d’entre eux auront observé le peu de musulmans ayant participé à la manifestation de dimanche. Bien sûr, les télévisions se sont empressées de nous le montrer, ce peu, avec de jolies scènes de fraternisation qui rassurent tellement quand nous sommes dans le malheur.
Mais il est vrai aussi que les médias, qui la semaine dernière encore conspuaient Éric Zemmour, sont devenus brusquement partisans de la liberté d’expression, tandis que les pseudo-intellectuels ayant signé une pétition pour le faire exclure des moyens d’information se font oublier.
Je ne sais pas non plus combien d’entre eux savent que l’horreur du 7 janvier a été fêtée bruyamment dans plusieurs pays musulmans, et en France même, notamment à Besançon où l’on a tiré un feu d’artifice, tandis que des idiots utiles avancent déjà des arguments pour justifier les terroristes. J’ai entendu dire « C’est arrivé parce qu’ils sont allés trop loin » (ceux de Charlie Hebdo). Quand on commence à parler ainsi, on n’est pas loin de trouver des excuses à des entités qui n’ont plus d’humain que l’apparence. Mais la dhimmitude est ainsi faite.
Et combien ont appris que de nombreux enseignants ont eu du mal à faire respecter la minute de silence dans leur salle de classe, face à des enfants musulmans trouvant des justifications à l’horreur ? Ces enfants n’ont pas inventé cela. Ils le tiennent de leurs parents, de l’enseignement musulman intolérant. Après quoi on nous dira de ne pas faire l’amalgame. Aucun besoin en ce sens : il se fait tout seul, l’islam le fait tout seul.
Beaucoup de gens écoutent leurs émotions et pas encore la raison. Mais la raison n’est pas plaisante à entendre : c’est la guerre. Personne n’a envie d’entendre cela.
Voici donc le risque d’être mal vu dans cette haute vallée de l’Hérault où les bruits vont aussi vite que le vent des Cévennes. Tout le monde ou presque par ici doit à présent savoir que je suis un affreux agitateur, profitant de l’émotion populaire pour diffuser une propagande si contraire au « politiquement correct », et au fond si contraire à cette dimension faussement rassurante qu’à eue la manifestation de dimanche dernier, ou pour une fois les Français ont su dire « nous ».
Daniel Pollett
Photos : DR
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Ces réactions patriotes pleines de bon sens pour dénoncer calmement qq vérités sur les dangers et la réalité de l’islam, avec sa branche inéluctable de l’islamisme, ont eu lieu dans bien des endroits en France, souvent interrompues par les mêmes idiots utiles déjà soumis. Les autruches règnent mais les patriotes doivent être prêts à défendre leur patrie menacée de l’intérieur par l’islam radical.