09/12/2014 – 17h30 Montpellier (Lengadoc-info.com) – La mouvance « antifasciste » montpellieraine semble plus que jamais divisée. Un communiqué publié aujourd’hui et signé par des « féministes autonomes » proches du groupuscule violent SCALP 34, expose en plein jour les tensions réelles existantes au sein de la mouvance locale.
Dans ce communiqué, on apprend que cette mouvance est dirigée par le Collectif Antifasciste 34, regroupant notamment la Confédération Générale Anarchiste (CGA), Alternative Libertaire, la CNT, le NPA, Solidaires Étudiants, le Parti de Gauche, etc. Les auteurs du communiqué reprochent à ce collectif de fonctionner « de manière bureaucratique » et d’être gouverné « par des individus blancs et masculins ». Ainsi, « les personnes ne faisant pas partie du cercle « officiel » d’habitués n’ont pas droit à la parole, ne sont pas écoutées et donc exclues ».
Le communiqué rapporte également que le Collectif Antifasciste 34 s’est souvent opposé à agir lors de « rendez-vous de l’extrême-droite ». Ainsi, lors de la manifestation « Jour de Colère » à Montpellier le 6 avril dernier, « alors que le blocage de la manif des fachos avait été voté en réunion, des membres du « collectif antifa 34 » ont subitement annulé cette décision » et seraient « même allés jusqu’à la violence physique à l’encontre d’individus féministes autonomes lors de la manifestation ».
Pire encore, il semblerait que d’après les auteurs, la CGA Montpellier, membre du collectif, aurait protégé un de ses militants accusé à plusieurs reprises d’agression sexuelle.
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