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13/04/2020 – 17h25 Montpellier (Lengadoc Info) – Après un mois de confinement, certains finissent par se lâcher. C’est ce qui semble arriver aujourd’hui au sein de la section héraultaise du Mouvement des Jeunes Communistes de France (MJCF) visiblement atteinte par une certaine nostalgie des heures les plus sombres de l’histoire du communisme, l’alliance entre Hitler et Staline et le pacte germano-soviétique.
La France libérée par le pacte germano-soviétique ?
« C’est grâce au pacte Germano soviétique que tu parles français guignol (sic) », la phrase est on ne peut plus claire : si la France a été libérée, ce serait grâce au pacte germano-soviétique, c’est à dire l’alliance entre le III ème Reich d’Adolf Hitler et l’Union Soviétique de Joseph Staline en 1939.
Si cette explication « hautement » historique publiée sur Facebook dimanche soir par la section héraultaise des Jeunes Communistes peut en surprendre plus d’un, elle semble révéler que, contrairement à ce que les dirigeants du PCF tentent de démontrer depuis plusieurs décennies, le parti marxiste-léniniste n’a pas totalement rompu avec l’héritage stalinien.
Quand les communistes étaient alliés aux nazis
A la veille de la Seconde Guerre mondiale, le 23 août 1939, le ministre des affaires étrangères du III ème Reich, Joachim von Ribbentrop, signe avec son homologue soviétique Vyatcheslav Molotov à Moscou et en présence de Staline, un pacte de non-agression entre les deux pays. Un pacte qui inclut la livraison par l’URSS de matières premières essentielles à l’effort de guerre allemand ainsi que le partage de la Pologne.
En France, le parti communiste approuve ce pacte, malgré le départ de Marcel Gitton (numéro 3 du parti) et de quelques députés (bon nombre d’entre-eux finiront par fonder en 1941 le Parti Ouvrier et Paysan de France, un parti collaborationiste). En raison de son soutien à l’invasion de la Pologne, le parti est dissous par le gouvernement Daladier. Durant la Drôle de Guerre, les communistes vont mener une intense propagande « pacifiste », réclamant la paix avec l’Allemagne et présentant la France et l’Angleterre comme des « fauteurs de guerre ».
Quelques semaines après le début de l’occupation, voici ce que l’on pouvait lire dans le journal du parti, L’Humanité :
« Il est particulièrement réconfortant en ces temps de malheur de voir de nombreux travailleurs parisiens s’entretenir avec les soldats allemands, soit dans la rue, soit au bistro du coin. Bravo camarades, continuez même si cela ne plaît pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants ! », 4 juillet 1940.
Après l’armistice de juin 1940, alors que le général De Gaulle peut rapidement compter sur l’extrême-droite anti-allemande, rares sont les communistes qui vont résister. Il faudra attendre la rupture du pacte germano-soviétique en juin 1941 pour que ces derniers entrent réellement dans la résistance.
Après-guerre, les communistes vont se réfugier derrière le mythe du « parti des 75 000 fusillés ». Un mythe encore bien vivant chez les actuels leaders du PCF… et tant pis si le nombre de fusillés (toutes tendances politiques confondues) pendant l’occupation avoisine les 20 000 morts.
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Photos : DR
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Le communisme a toujours été une saloperie et çà continue aujourd’hui.