17/10/2019 – 17h35 Montpellier (Lengadoc Info) – Près d’un mois après l’officalisation de sa candidature aux élections municipales de Montpellier, l’homme d’affaire Mohed Altrad a organisé ce mercredi une réunion avec des commerçants du centre-ville. Une réunion qui avait pour objectif d’écouter et de comprendre les difficultés que rencontrent ceux qui travaillent au cœur de la ville et qui sont touchés de plein fouet par l’aggravation du problème sécuritaire.
L’insécurité, le principal problème des commerçants du centre-ville
Si le thème de cette réunion de proximité ne portait pas spécialement sur la question de la sécurité, (ou plutôt l’insécurité), le sujet a pourtant occupé la majeure partie des débats entre Mohed Altrad, son équipe et les commerçants présents ce mercredi soir au café Bibal.
Le ras-le-bol est extrêmement perceptible chez ces derniers, certains se posent désormais la question : « Pourquoi continuer à travailler au centre-ville ? »
« Les touristes quand ils reviennent à Montpellier, ils ne reconnaissent plus la ville » s’exclame un commerçant avant d’ajouter qu’on « ne peut pas attirer les touristes si la ville est insécurisée ». La multiplication des agressions, les plots anti-intrusion sur la place de la Comédie qui sont devenus « des véritables squats à ciel ouvert », les vitrines brisées qu’il faut remplacer après les manifestations de Gilets Jaunes et que les assurances ne veulent plus rembourser… les motifs de cette colère semblent partagés par tous.
« Moi c’est très simple, je ne sors plus en ville le soir » annonce un commerçant d’une cinquantaine d’années. Le terme « milice » revient à plusieurs reprises, car si tous disent que ce n’est pas la bonne solution, certains affirment que cela va se terminer comme ça si rien n’est fait.
Derrière la colère, un constat, celui de l’inaction
Le constat de l’insécurité à Montpellier soulève des questions. Certains pointent la responsabilité du maire actuel qui est accusé de « n’avoir rien fait en six ans » et en veulent pour preuve la gestion des manifestations de Gilets Jaunes qui se passent relativement bien dans d’autres grandes villes de France.
Du côté de l’équipe de campagne, si la réunion avait plus pour but d’écouter les commerçants que de faire des propositions, des pistes sont tout de même évoquées. Virginie Rozière, ancienne députée européenne et porte-parole de la campagne « Le Coeur et l’Action » évoque la volonté de remettre la prévention au goût du jour plutôt que de tout miser sur les caméras de vidéo-surveillance, pour cela il faut renforcer la présence humaine avec d’avantage de policiers certes mais également avec des gardiens de square où d’immeuble notamment dans les quartiers sensibles.
De son côté Mohed Altrad a voulu prendre pour exemple des villes qui sont aujourd’hui parvenues à sécuriser autant que possible leur centre-ville : Nîmes, Nice, Béziers (bien que pour cette dernière, le candidat rappelle qu’il ne partage pas les idées de Robert Ménard).
En tout cas, une chose est sûre, le candidat avec le programme sécuritaire le plus convaincant pourra compter sur un appui important des petits commerçants à Montpellier…
Photos : Lengadoc Info
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ce n ai pas un honnête citoyen il fraude le fisc avec la complicité de tous les partis de gauche d extrême gauche républicain udi nouveau centre agir les centristes écologiste modem upr en marche ps génération s place publique les européens radicaux de gauche il a pas de projet est de programme
quand vous écrivez « ce n’ai pas … »il ne s’agit pas du verbe « avoir » mais du verbe « être » et donc vous auriez dû écrire : »ce n’est pas » et a la fin « il « n »a pas de projet »et »(et même accessoirement « ni ») de programme
Qu’il s’occupe du MHR et arrête de donner des leçons dont il n’a pas la solution !!
Muchas gracias. ?Como puedo iniciar sesion?