08/10/2019 – 14h15 Montpellier (Lengadoc Info) – C’est une nouvelle série d’agressions mettant en cause des mineurs non accompagnés (ex-mineurs isolés étrangers) qui a eu lieu samedi soir dans le centre-ville de Montpellier.
Des agressions commises par des mineurs en bande organisée
Le phénomène est malheureusement courant mais cette fois-ci c’est l’ampleur numérique qui interpelle.
Un premier groupe de quatre mineurs isolés étrangers est tout d’abord pris en flagrant délit de vol de vélos. Nos confrères de Metropolitain relatent ainsi l’affaire : « Vers 1h45, la nuit dernière, quatre individus ont été surpris par une patrouille de policiers de la Sécurité publique, alors qu’ils venaient de dérober deux vélos dans le hall d’un immeuble du boulevard de Strasbourg. »
Le 2ème groupe de quatre individus a été interpellé un peu plus tard. Toujours selon Metropolitain : « Vers 2h, les policiers sont intervenus sur la place Edouard Adam, près du boulevard du Jeu de Paume, non loin de la station de tramway de l’Observatoire, où deux piétons étaient rackettés par quatre individus. Sous la menace, ils se sont fait remettre deux sacs à dos. »
Tout ce beau monde a fini la nuit au poste de police. Il est précisé pour cette deuxième interpellation que trois des individus étaient âgés de 13 à 17 ans et étaient accompagnés d’un homme de 24 ans, lui-même ancien mineur isolé étranger et actuellement Sans Domicile Fixe. Ces individus bénéficient d’une prise en charge totale de la part du département, notamment en étant logés dans des hôtels.
Des agressions qui ne passent pas
Pour certains montpelliérains, ces agressions à répétition sont un constat d’échec flagrant de la politique de gestion des mineurs isolés étrangers dont les activités de délinquance en bande organisée remettent carrément en question le bien-fondé de leur accueil. Thierry Tsagalos, administrateur de la page Facebook « Montpellier Politique » que nous avons contacté, est très sensible à cette question de l’insécurité à Montpellier. « La passivité, la lâcheté face à cette situation, c’est la condamnation pour nous tous, français de souche et français d’origine immigrée, à subir l’insécurité. […] Le fait d’instaurer une différence de traitement entre les mineurs isolés [et le reste de la population] met en danger tout ce à quoi nous croyons. […] La place des délinquants est en prison et la place des mineurs étrangers est dans leur pays d’origine avec leurs parents, pas dans la rue à faire les macs et à vendre de la drogue… ».
Pour Franck Manogil, conseiller départemental de l’Hérault (RN), « La question des mineurs non accompagnés est un sujet brûlant au département. Même la majorité socialiste avoue arriver budgétairement à saturation. Il y a une volonté de noyer le poisson en jouant sur la terminologie. Au départ c’était des « mineurs isolés étrangers » qu’on a transformé en « mineurs non accompagnés » et maintenant on tente de les intégrer dans la case « mineurs » tout court. C’est un véritable flou artistique qui est délibérément mis en place sur ce sujet. Il est impossible de chiffrer quoi que ce soit, qu’il s’agisse de leur nombre ou du coût engendré par ces mineurs. »
Une autre agression beaucoup plus violente relatée par nos confrères de la Gazette, a eu lieu dans la nuit du 30 septembre sur la place de la Comédie. Cette fois-ci un couteau a été utilisé et une des deux victimes a été blessée.
Ce type d’agression est devenu monnaie courante dans Montpellier où les mineurs isolés étrangers souvent originaires du Maghreb sont nombreux. Ces derniers s’attaquant à plusieurs aux individus alcoolisés qui rentrent chez eux en fin de soirée.
Photos : Lengadoc Info
Lengadoc-info.com, 2019, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.
Il n’ y a pas qu’à Montpellier , mais c’est la triste vérité dans la majeur partie de la France ayant accueillie des soi disant mineurs étrangers. Et si même à Montpellier la priorité des concitoyens est la sécurité, tant que le GVT n’expulsera pas tout étranger mineur ou majeur ayant commis un acte contraventionnel, délictuel ou encore criminel, rien ne changera en France. La première chose à faire est de museler toutes les organisations ou associations qui viennent en aide à ces tristes individus.