27/07/2019 – 18h55 Perpignan (Lengadoc Info) – A Perpignan, l’acte 37 des Gilets Jaunes a été marqué par la dégradation de la permanence parlementaire du député de La République En Marche Romain Grau.
300 Gilets Jaunes et 20 black blocs pour l’acte 37 à Perpignan
L’appel national à manifester ce samedi à Perpignan pour l’acte 37 a rassemblé plusieurs centaines de Gilets Jaunes dans les rues de la ville catalane. Parmi les manifestants, une vingtaine de black blocks ont profité du cortège pour commettre des dégradations.
Après le départ de la manifestation vers 11h, le cortège s’est dirigé vers le centre-ville, avant d’être stoppé une première fois par les forces de l’ordre. Au bout d’une heure, les manifestants sont passés devant la permanence parlementaire du député et candidat LREM pour les municipales à Perpignan, Romain Grau. Les vitrines ont alors été totalement détruites et un début d’incendie a même eu lieu à l’intérieur de la permanence (un street medic interviendra avec un extincteur pour stopper le départ de feu).
Selon France Bleu Roussillon, Romain Grau était présent à sa permanence mais il se serait caché dans une autre pièce « pour ne pas être vu ».
Ma permanence parlementaire a été saccagée ce matin. Je ne peux pas accepter cette violence à l’encontre de notre République et des valeurs qu’elle porte. Ma détermination à travailler au service de mes concitoyens et la volonté de rester à l’écoute de tous sont intactes. pic.twitter.com/dmpJx8omAW
— Romain Grau (@RomainGrau) July 27, 2019
Un local de Gilets Jaunes détruit à Carcassonne
L’attaque de la permanence intervient quelques heures après que le local du groupe de Gilets Jaunes « Carcassonne en colère » a été totalement détruit par un incendie.
C’est vers cinq heures ce matin que le local, situé sur le rond-point du lycée Charlemagne, a été victime des flammes. Un incendie qui soulève de nombreuses questions puisqu’il s’est déroulé à un moment où les occupants n’étaient pas là et que selon ces derniers il n’y avait aucun appareil électrique branché. La piste criminelle, bien qu’elle ne soit pas démontrée pour le moment, reste fort probable.
Photos : DR/Facebook
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C’est choquant que les antifas s’attaquent à la permanence d’un député qui soutient Macron. Ils étaient spécialisés dans les agressions contre les patriotes. Il y a là une dérive inquiétante. Le pouvoir ne contrôlerait plus ses supplétifs?