05/06/2019 – 18h30 Béziers (Lengadoc Info) – C’est une belle victoire que la ville de Béziers a obtenu ce mardi. Poursuivi par plusieurs associations « antiracistes » pour avoir dénoncé le Grand Remplacement dans sa commune, Robert Ménard a été définitivement relaxé par la Cour de cassation.
« 91 % d’enfants musulmans » dans certaines classes à Béziers
C’était en 2016, sur le plateau de LCI, Robert Ménard avait alors déclaré : « Dans une classe du centre-ville de chez moi, 91 % d’enfants musulmans ». Le maire de Béziers avait également écrit sur Twitter que la rentrée des classes était « la preuve la plus éclatante du grand remplacement en cours. »
Des propos qui n’ont pas plu à certaines associations antiracistes (la LICRA, le MRAP, SOS Racisme, Maison des Potes, la Ligue des droits de l’homme et l’Union des étudiants juifs de France…) qui ont alors porté plainte contre Robert Ménard.
Condamné en 2017 en première instance pour incitation à la haine par le tribunal de Paris, Robert Ménard avait finalement gagné en appel en 2018. « Aucun des deux passages incriminés ne contenait un appel ou une exhortation, même implicitement formulée, à la discrimination, à la haine ou à la discrimination envers une personne ou un groupe de personnes déterminées, […] ni ne stigmatisaient les personnes concernées dans des conditions visant à susciter la haine à leur égard » selon le jugement de la cour d’appel. Un jugement qui a donc été confirmé ce mardi par la cour de cassation.
« Il est encore autorisé de décrire le réel »
Dans un communiqué, la mairie de Béziers s’est félicité de ce résultat et a dénoncé « un aréopage d’idéologues, d’antiracistes autoproclamés » qui voulait traîner Robert Ménard devant les tribunaux pour avoir décrit « la réalité de l’immigration en France, parler franchement du changement de population dans certains quartiers de nos villes et évoquer clairement les atteintes à notre mode de vie ».Masquer le message d’origine
Pour l’ancien patron de Reporter Sans Frontière cette décision de la Cour de cassation signifie « qu’il est encore possible de débattre. Qu’il est encore permis de parler, sans filtre, d’immigration. Qu’il est encore autorisé de décrire le réel. »
Photos : Lengadoc Info
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