15/02/2019 – 11h55 Montpellier (Lengadoc Info) – La députée de Montpellier, Muriel Ressiguier (La France Insoumise), est, aujourd’hui, de plus en plus critiquée dans sa présidence de la commission d’enquête parlementaire sur la lutte contre les groupuscules d’extrême droite. Plusieurs députés membres de cette commission jugent qu’il existe un véritable « deux-poids deux-mesures ».
Quand la commission parlementaire de Muriel Ressiguier vire au « mauvais vaudeville »
Alors que la commission d’enquête parlementaire sur la lutte contre les groupuscules d’extrême droite a entamé sa troisième série d’auditions ce jeudi, des tension en interne commencent à émerger au point que le député du Vaucluse et rapporteur de la commission, Adrien Morenas (LREM), a publié un communiqué de presse ce mercredi pour mettre les choses au point.
En effet, plusieurs députés de cette commission voulue par la France Insoumise pointent du doigt le fait que cette commission ne concerne uniquement que « les groupuscules d’extrême droite » mais n’englobe pas l’extrême gauche.
Ainsi, lors de la deuxième journée d’auditions, le député centriste Meyer Habib a émis de sérieuses critiques à l’égard de l’intitulé de la commission :
« Je ne peux m’empêcher de penser que ce focus [sur l’extrême droite], qui a d’ailleurs fait l’objet de certaines critiques au sein de notre commission, traduit une indignation sélective voire d’une certaine hémiplégie intellectuelle. Il procède d’un biais idéologique persistant selon laquelle certains groupes extrémistes de type Black Block ou antifa pourraient mériter plus de compassion ou de compréhension (…). La menace numéro un de l’ordre républicain provient de l’Islam militant et radical qui prospère dans les quartiers avec la complicité de la gauche radicale quand elle ne fraie pas carrément avec. »
Des propos auxquels a acquiescé la députée LREM Elise Fajgeles qui a estimé qu’il y avait des « visées idéologiques communes » entre l’extrême droite et l’extrême gauche.
Des propos difficilement acceptables pour Muriel Ressiguier dont la proximité avec les groupuscules violents d’extrême gauche à Montpellier n’est plus à démontrer. Aussi la députée mélenchoniste a accusé ces députés de « vouloir changer la nature de la commission » mais qu’ils étaient libre de « solliciter et de mener une commission d’enquête sur d’autres sujets ».
De son côté, Adrien Morenas a estimé que « le cadre défini pour [cette] commission d’enquête par « La France insoumise » est certes clair mais il a d’ores et déjà laissé une majorité de commissaires perplexes concernant un curieux deux-poids deux-mesures ». Le rapporteur de la commission a également ajouté qu’il n’apposerait pas sa « signature, engageant ainsi notamment la responsabilité du groupe parlementaire majoritaire, sur le procès verbal d’un procès à charge mais sur une analyse objective de la réalité par des personnes qualifiées amenant à des prises de décisions réfléchies et utiles au peuple français. »
Aussi, le député a appelé « au sérieux, au calme et à faire preuve de responsabilité afin que cette commission d’enquête ne se termine pas en un mauvais vaudeville ».
Photos : Lengadoc Info
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Comme toujours l’extrême droite est montrer du doigt …quand aux guauchos de tous bords ils representent le droit …Faite moi rire …HA..HA…… Il ne faut rien lacher face a ces faces de crabes traite a leur pays « LA FRANCE «