11/12/2018 – 13h30 Montpellier (Lengadoc-info.com) – La facture de l’occupation de la faculté de Lettres et de Sciences Humaines Paul Valéry à Montpellier vient de s’alourdir ce matin. Elle dépasse désormais le million d’euros !
Une facture à plus d’1,1 million d’euros pour 2018
C’est une révélation faite par le journal Mediapart qui agite depuis ce matin le monde universitaire montpelliérain. En effet, Mediapart vient de faire une révélation concernant la société de sécurité employée pour protéger les locaux et les étudiants depuis les occupations de la dernière année universitaire. Les importantes dégradations causées par les occupants de la faculté avaient été chiffrées à 750 000 euros.
Mediapart vient de dévoiler le montant que la faculté des Lettres Paul Valéry a dû débourser pour payer les prestations de la société de sécurité AP Sud envoyée en urgence sur les lieux. Le montant de la note s’élève À 260 000 euros. Soit un total de 1,1 million d’euros qui équivaut à 926 SMIC mensuels. Un paradoxe de taille puisque les revendications des étudiants portent notamment sur le coût engendré par les inscriptions en Faculté.
Le spectre de l’affaire Benalla plane sur Paul Valéry
Mais ce n’est pas la seule révélation de Mediapart dans ce dossier puisqu’il apparaît dans son article que l’attribution du contrat pour la sécurisation de la faculté Paul Valéry n’a pas été faite dans les règles. Une entreprise de sécurité avait déjà le contrat mais a été remplacée sans être passée par un quelconque appel d’offres ni de mise en concurrence.
Il semblerait également que l’attribution de ce contrat se soit faite « en douce ». C’est une responsable du parti présidentiel La République En Marche Charlyne Péculier, responsable des Jeunes avec Macron en Occitanie qui aurait « imposé » le choix de la société de sécurité AP Sud à la présidence de la faculté des Lettres.
En outre, on apprend que la société de sécurité AP Sud emploie un ancien garde du corps d’Emmanuel Macron. Même si ce dernier point n’est pas interdit, le spectre de l’affaire Benalla plane sur l’université Paul Valéry. Un mélange des genres que n’ont pas manqué de soulever les syndicats étudiants dans une époque où la répression des Gilets Jaunes par les forces de l’ordre fait craindre une dérive autoritaire et une concentration du pouvoir.
Photos : Lengadoc Info
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