22/10/2014 – 19h00 Montpellier (Lengadoc-info.com) – Hier soir, la commission sénatoriale en charge du projet de réforme territoriale, a voté un amendement mettant un terme à la fusion des régions du Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées, une fusion initialement prévue par le projet de réforme du gouvernement.
Les sénateurs ont donc refusé que le Languedoc historique, celui des comtes de Toulouse, soit ressuscité. Même si cette réforme territoriale divise les socialistes languedociens, ce choix du Sénat est partagé par bon nombre d’élus locaux qui voyaient dans cette fusion un risque potentiel de perdre leur influence face à la puissance toulousaine.
Le Sénat a également annulé la fusion de l’Alsace avec la Lorraine et la Champagne, donnant ainsi raison aux Alsaciens qui étaient descendus dans les rues de Strasbourg le 11 octobre pour s’opposer à cette fusion (20 000 manifestants selon les organisateurs, 7 000 selon la police). Une décision du Sénat qui risque de ne pas plaire à Manuel Valls qui a déclaré récemment qu’il « n’y a pas de peuple alsacien mais un peuple français ».
Le Sénat devra de nouveau se prononcer sur cette réforme le 28 octobre mais dans tous les cas, ce sera à l’Assemblée Nationale que reviendra le dernier mot.
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