30/05/2018 – 17h15 Montpellier (Lengadoc Info) – Le rapport administratif réalisé par le ministère de l’Enseignement supérieur suite aux incidents qui ont eu lieu le 22 mars dernier à la faculté de droit de Montpellier, a été rendu public ce lundi. Le rapport met en évidence certains faits qui ont été, jusqu’à présent, ignorés ou minimisés mais qui laissent à penser que l’occupation du campus n’était pas si « pacifique » que cela.
Une réunion d’information syndicale transformée en assemblée générale
Dans l’après-midi du 22 mars, des centaines (jusqu’à 700 selon certaines sources) de militants d’extrême gauche et d’étudiants de l’université Paul Valéry s’installent dans l’amphi A de la faculté de droit et organisent une « assemblée générale ». Les bloqueurs ont, par la suite, déclaré à de nombreuses reprises que cette assemblée générale était prévue de longue date mais cela était faux.
En réalité, le 2 mars, une demande de réservation de l’amphi A a été faite par un syndicaliste de la FSU pour une « réunion d’information dans le cadre de la journée de mobilisation dans la fonction publique ». En aucun cas la réunion prévue n’était une assemblée générale.
Les bloqueurs ont été les premiers à vouloir expulser les anti-bloqueurs
Les militants et étudiants qui ont été expulsés à minuit ont oublié de préciser qu’eux-mêmes, deux heures auparavant, ont cherché à expulser de l’amphithéâtre ceux qui étaient opposés à l’occupation de la faculté :
« Vers 22 heures, une motion est votée sur la position à adopter à l’égard des personnes « non grévistes » de l’UFR : faut-il les empêcher de voter ? Les faire sortir de l’amphi ? Les occupants sont divisés sur la question.
Au final, ils leur demandent de sortir. Un mouvement de foule se forme alors vers le haut de l’amphi où se trouvent les « juristes » pour les pousser hors de l’amphi vers le hall. S’ensuit une bousculade qui ressemble à une mêlée […] ». Le rapport stipule qu’un « enseignant reçoit un coup de poing au visage » et que sa montre est arrachée.
Dans sa conclusion, le rapport indique que les bloqueurs « ont multiplié les provocations, les humiliations, ont exclu physiquement dans la soirée […] les membres de l’UFR droit et science politique présents dans l’amphithéâtre. »
Les occupants n’étaient pas tous des étudiants
Parmi les personnes qui occupent l’amphithéâtre A durant l’après-midi et la soirée, tous ne sont pas des étudiants. Le rapport indique que lors de l’assemblée générale, « on a affaire à des professionnels qui « savent faire taire les gens », « il y a plus d’adultes, des personnes plus âgées ».
Un peu plus loin, le rapport indique que dans l’après-midi, « face à l’arrivée de personnes extérieures qui manifestement n’étaient pas des étudiants, un filtrage est tenté mais il est vite débordé. »
Dans la conclusion, les inspecteurs soulignent le caractère « illégal de l’occupation de l’amphithéâtre par des étudiants qui ne sont pas des usagers de l’université de Montpellier, ainsi que par des personnes extérieures à toute communauté universitaire. »
Le rapport mentionne d’ailleurs la présence d’un squat à proximité immédiate de la faculté.
La faculté de droit est attaquée par l’extrême gauche
Autre fait qui n’a pas été mentionné dans les médias et par l’extrême gauche, la faculté de droit a été attaquée par ces derniers après l’évacuation :
« Le soulagement est de courte durée. Les personnes à l’extérieur s’emploient à arracher les grilles, les portes en verre bougent, les agents de sécurité poussent des tables contre les portes. La mission a pu constater sur place l’état de la grille et des portes qui témoigne de la détermination des personnes à réinvestir les lieux. D’autres essaient d’enjamber les grilles du parking. Nouveau moment de panique à l’intérieur de l’UFR, les personnes présentes réalisent qu’elles sont piégées dans les locaux, elles vont se réfugier dans les étages. »
Il faudra finalement attendre l’intervention de la police pour que le personnel et les étudiants encore présents puissent être évacués par une issue de secours.
Photos : Lengadoc Info
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