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03/02/2021 – 19h25 Montpellier (Lengadoc Info) – On savait que la réputation de Montpellier avait fortement dégringolé ces dernières années en raison de l’insécurité. Jadis considérée comme une ville tranquille, notamment par rapport à ses voisines Nîmes, Béziers, Perpignan ou encore Marseille, la capitale héraultaise connaît aujourd’hui un véritable désamour.
La réputation de Montpellier impactée par l’insécurité
Multiplication des fusillades et règlements de comptes liés à la drogue dans certains quartiers, explosion des agressions et vols dans le centre-ville, arrivée de nouvelles mafias, une consommation de stupéfiants qui bat des records (première ville de France pour la consommation d’ecstasy), la réputation de Montpellier commence a être durement touchée par ses problèmes d’insécurité.
C’est ce que démontre aujourd’hui une étude réalisée par Numbeo, la plus grande base de données sur les villes et les pays du monde, alimentée par les utilisateurs. En s’appuyant sur le ressenti des visiteurs ces 36 derniers mois, Numbeo a établi un classement des 158 villes européennes les plus dangereuses.
Un classement peu flatteur pour Montpellier qui arrive en 6ème position juste devant Marseille et derrière la ville de Naples. Une insécurité qui vient plomber un classement globalement positif de la ville, très bien notée notamment en ce qui concerne l’indice du système de soins et de santé.
La méthodologie du site Numbeo fait en sorte que les données sont actualisées en permanence, chacun pouvant contribuer très facilement à la récolte d’informations. Ainsi, dans notre article du 13 mai 2020 le classement de Montpellier en 13ème place des villes européennes était passé à la 10ème place dès le lendemain de la publication.
Collecte et traitement des données par Numbeo
« Pour collecter des données, Numbeo s’appuie sur les contributions des utilisateurs et des données collectées manuellement à partir de sources autorisées (sites web de supermarchés, sites web d’entreprises de taxis, institutions gouvernementales, articles de journaux, autres enquêtes, etc.). Les données collectées manuellement à partir de sources établies sont entrées deux fois par an.
Nous réalisons des filtres automatiques et semi-automatiques pour filtrer les interférences de données. Le filtre le plus simple fonctionne comme suit: si, pour un prix donné dans une ville, les valeurs sont 5, 6, 20 et 4 dans une période de temps récente, la valeur 20 est rejetée comme un bruit (car sa valeur est plus de 4 fois que la valeur moyenne)
Un autre filtre rejette ¼ (un quart) des entrées les plus basses et les plus élevées étant donné que les cas limites ont une probabilité plus élevée d’être incorrects. Parmi les entrées restantes, les valeurs les plus basses, les plus élevées et les moyennes sont calculées et affichées.
Il y a des filtres plus sophistiqués en cours d’utilisation. Les filtres fonctionnent mieux lorsqu’il y a plus d’entrées.
L’un des filtres avancés tente d’éliminer les mauvaises données d’apprentissage. Il essaye de trouver les données rejetées (données de spam) et s’il remarque des irrégularités, il les ramène dans le calcul.
Pour résumer nos filtres, Numbeo utilise la technologie heuristique pour obtenir des données de qualité. En utilisant les données existantes, Numbeo rejette périodiquement les données qui sont probablement statistiquement incorrectes.
Numbeo archive également les valeurs des anciennes données (notre politique de dépréciation des données par défaut est de 12 mois, bien que nous utilisions des données jusqu’à 18 mois lorsque nous ne disposons pas de nouvelles données et que les indicateurs suggèrent une inflation faible dans un pays donné). Les valeurs des anciennes données sont conservées pour être utilisées à des fins historiques. »
Photos : Lengadoc Info
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