17/04/2018 – 18h00 Montpellier (Lengadoc Info) – Dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 avril les États-Unis, la France et la Grande Bretagne ont mené des bombardements massifs sur les installations chimiques des forces gouvernementales syriennes. A cette occasion, la frégate multi-mission (FREMM) Languedoc, dont la ville de Montpellier est la marraine, a connu son baptême du feu en tirant plusieurs missiles depuis la méditerranée orientale.
Un double baptême pour la frégate Languedoc et la Marine Nationale
Pour les 108 hommes de la frégate Languedoc, le raid mené par la France et ses alliés en Syrie ce week-end marque un moment fort dans la vie d’un équipage, celui du baptême du feu. Mise en service en juillet 2017, la frégate Languedoc a donc participé à sa première opération militaire offensive en lançant trois missiles mer-sol sur le dépôt d’armes chimiques de Him Shinshar près de Homs.
Mais ce baptême n’est pas le seul puisque les trois missiles tirés par la frégate Languedoc étaient des missiles MdCN (Missile de Croisière Naval) dont ce fut également la première utilisation sur un théâtre d’opération extérieur. Ce missile d’une portée de 1 000 km permet aux forces françaises de mener des bombardements massifs à longue distance et depuis la mer.
Opération réussie ou échec coûteux ? La controverse demeure
L’opération qui s’est déroulée dans la nuit du 13 au 14 avril reste aujourd’hui sujette à controverse. Si l’opération a été présentée comme une réussite par les États-Unis, la France et la Grande Bretagne, la Russie a, de son côté, annoncé que plus de 70 missiles (sur un total de 105) auraient été abattus par la défense anti-aérienne syrienne.
L’autre controverse de cette opération, c’est l’attaque chimique du 7 avril dans la Ghouta orientale qui aurait servi de prétexte à la coalition pour mener ce raid. En effet, convaincus de la culpabilité de Bachar el Assad les États-Unis, la France et la Grande Bretagne ont décidé de mener cette opération de représailles avant même le déploiement des enquêteurs de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) sur le terrain.
Photos : DR/ Marine Nationale
Lengadoc-info.com, 2018, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.
Ce baptême de feu de la frégate n’aura pas été celui de la bêtise de MACRON, tant s’en faut ! Mais où a-t-il vu que Bachar s’en prend à son propre peuple ? Il est attaqué par les terroristes et au lieu de l’aider à s’en sortir on lui tire dessus. J’ai honte !!!