É12/04/2018 – 18h45 Syrie (Lengadoc Info) – Point de situation numéro 56 – Les tensions s’exacerbent en Syrie avec les possibles interventions militaires occidentales. Aux menaces de Donald Trump de bombarder le pays, la Russie et l’Iran ont répondu qu’elles s’engageraient fermement aux cotés du gouvernement de Bachar El-Assad.
Le contexte de la crise
La situation au sol n’est jamais apparue comme aussi critique. Et pourtant, rien ne laissait présager de la crise qui est en train de se développer en Syrie. Une constante cependant, à chaque fois que l’Armée Arabe Syrienne et ses alliés remportent une victoire majeure, un contrefeu semble s’allumer, qui vient plomber la situation.
La situation militaire de la Ghouta orientale a connu un tournant inattendu avec la chute des bastions les plus acharnés du pays. En un mois une situation qui mettait en échec militairement le gouvernement a été débloquée. Les positions devenus intenables, un vaste accord a été mis en place avec le transport des combattants islamistes vers des zones « rebelles ». Seule la ville de Douma sous contrôle du groupe Jaysh al-Islam, a refusé cette évacuation, 3 hauts gradés « rebelles » paieront de leur vie ces pourparlers, exécutés par leurs frères d’armes. Ce secteur redevenu calme a donc subi une intense campagne de bombardement qui aura eu raison des dernières réticences rebelles. La mise en œuvre de l’évacuation a donc finalement été mise en place et la ville est officiellement passée aux mains du gouvernement le 11 avril 2018.
Une situation maîtrisée à l’issue de laquelle les troupes loyalistes ont été dirigées vers d’autres fronts, notamment une poche aux mains de l’État Islamique située dans la banlieue sud de Damas.
La situation dégénère
Le 7 avril 2018 une nouvelle accusation d’utilisation d’arme chimique est portée contre le gouvernement de Bachar El-Assad. Cette attaque aurait eu lieu dans la ville de Douma et aurait accéléré la reddition. Plusieurs dizaines de morts (48) et de blessés seraient à déplorer mais comme pour l’affaire du bombardement de Khan Sheikhoun du 4 avril 2017, la véracité de ce bombardement est remise en cause. Moscou dénonçant carrément une mise en scène visant à fournir un prétexte à la Coalition pour intervenir contre Bachar El-Assad.
Le 9 avril 2018 et sans aucune raison particulière l’Armée de l’Air Israélienne tire huit missiles air-sol contre la base aérienne T4 située à l’ouest de Palmyre à partir de l’espace aérien libanais. 14 soldats syriens et iraniens seront tués, les dégâts matériels seront limités, seuls trois des huit missiles réussiront à franchir les défenses anti aériennes syriennes. Israël répondra qu’elle n’accepterait pas de présence iranienne en Syrie.
C’est Donald Trump qui décidera unilatéralement via Tweeter de l’emploi prochain de missiles afin de punir les responsables du bombardement au chlore de Douma. Anticipant de très loin les résultats d’une quelconque enquête officielle sur la réalité ou non de cette attaque chimique.
Russia vows to shoot down any and all missiles fired at Syria. Get ready Russia, because they will be coming, nice and new and “smart!” You shouldn’t be partners with a Gas Killing Animal who kills his people and enjoys it!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 11 avril 2018
Actuellement les forces syriennes, iraniennes et russes sont en plein branle-bas de combat. Les avions russes sont équipés de missiles anti navires, les défenses anti aériennes sont en alerte maximum, le trafic aérien survolant la Syrie est dérouté, des mesures de brouillage électronique contre les appareils américains sont mis en œuvre, la flotte russe basée à Tartous a quitté le port et a été mise en position de combat… Des mesures préventives face au déploiement de bâtiments de guerre américains en méditerranée et l’arrivée de chasseurs britanniques sur les bases de Chypre. Du propre aveu de Trump via Tweeter : « Notre relation avec la Russie est pire maintenant qu’elle ne l’a jamais été, et cela inclut la Guerre froide ». Une situation extrêmement critique qui aboutirait à une confrontation militaire entre deux superpuissances que sont les États-Unis et la Russie mais encore sauvable, espérons le, par la voie diplomatique. Le jeu des alliances entraînerait l’ensemble des pays du monde à s’affronter selon le même schéma que lors des deux Guerres Mondiales sur le sol européen.
Martial Roudier
Photos : DR
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Comment peu t on être aussi con que notre président ….Poutine doit rester ferme …..Les ricains nous gonflent ils se prennent pour les rois du monde ,OU SONT LES PREUVES COMME D4HABITUDE ILS NOUS PRENNENT POUR DE VERITABLES IDIOTS PAUVRE FRANCE
Ce con de macron au botte du casque d’or nous ne sommes plus en mesures de réparer notre matériel dans les armées, nos hôpitaux et cet hurluberlu de macron veut envoyer des militaires en guerre avec leurs couteaux et leurs bites
Au lieu d’aider Bachar contre les islamistes ils veulent le bombarder.
La France a aidé les terroristes à une certaine époque et Macron qui n’est même pas capable de satisfaire son propre Pays va se mêler de ce qui se passe ailleurs. N’avait-il pas dit un jour qu’il n’accepterait pas qu’un autre pays se mêle des affaires de la France ?… Alors pourquoi se mêler des affaires de la Syrie et en plus pour les terroristes ?… Et où sont les preuves que Bachar est responsable ?
Macron met la France dans une situation fort délicate, nous devrions lui acheter des soldats de plomb s’il veut s’amuser à la guerre, mais peut-être la majorité des français veulent-ils une troisième guerre mondiale ???…