31/05/2017 – 18h10 Montpellier (Lengadoc Info) – La bataille des législatives s’annonce très rude sur la deuxième circonscription de l’Hérault. La tenante du titre, la députée Anne-Yvonne Le Dain compte bien se représenter malgré ses déboires, mais cette fois-ci, pas en tant qu’élue du Parti socialiste mais avec Emmanuel Macron. Problème, En Marche, le parti du président de la République, a donné son soutien à une autre candidate.
Deux candidats soutenus par Macron sur la deuxième circonscription de l’Hérault ?
A force de jouer sur tous les tableaux, Anne-Yvonne Le Dain a fini par perdre tous ses soutiens. Cette députée élue en 2012 avec l’étiquette PS, s’est vu retirer l’investiture socialiste pour la prochaine élection législative. Pourtant elle avait été désignée par les militants socialistes en 2016 mais les appels du pied répétés envers le parti d’Emmanuel Macron et la décision de ne pas donner son parrainage à Benoit Hamon pour les élections présidentielles, a fini par énerver les cadres du Parti socialiste qui ont finalement préféré investir Fatima Bellaredj, une militante socialiste ex-directrice du Planning Familial, le 17 mai dernier.
Le dernier espoir d’Anne-Yvonne Le Dain était alors d’obtenir l’investiture de La République En Marche. Pas de chance pour elle, malgré les caresses dans le sens du poil, En Marche a préféré investir sur cette deuxième circonscription de l’Hérault, Stéphanie Jannin, l’adjointe à l’urbanisme du maire de Montpellier, Philippe Saurel (DVG).
Malgré cela, Anne-Yvonne Le Dain a choisi de maintenir sa candidature. Une candidature « libre » qu’elle tente tout de même de faire passer, par une petite pirouette, comme soutenue par Emmanuel Macron. En effet, sur ses documents de campagne, la députée sortante se présente comme « en marche avec Macron ».
24 candidats aux élections législatives à Montpellier
La deuxième circonscription de l’Hérault a failli battre un record. Avec 24 candidatures, cette circonscription arrive deuxième au classement des circonscriptions avec le plus de candidats, derrière Lille.
Ce chiffre démontre l’extrême division au sein des partis politiques et notamment à gauche puisque sur ces 24 candidatures, seulement trois sont classées à droite (LR-UDI, DLF et FN).
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