18/05/2017 – 16h00 Montpellier (Lengadoc Info) – Le député de la sixième circonscription de l’Hérault, Elie Aboud (LR) sera, de nouveau, candidat aux élections législatives du mois de juin. Lengadoc Info est allé à sa rencontre pour faire le point sur le bilan de son mandat et ce qu’il souhaite réaliser s’il est réélu à Béziers.
Elie Aboud arrive sur le podium de l’argus parlementaire de Contribuables Associés
A quelques semaines des élections législatives, Elie Aboud vient de recevoir un beau cadeau. L’association Contribuables Associés vient d’établir un « argus parlementaire » qui classe les députés selon leur activité sur la diminution des dépenses publiques. Une étude qui place le député de Béziers sur le podium puisqu’il arrive en troisième position sur 577 parlementaires.
Lorsqu’on lui demande de faire le bilan de son mandat de député, Elie Aboud cite trois exemples « concrets ». Il y a d’abord l’extension du commissariat central de Béziers. « J’ai agi auprès du premier ministre pour l’acquisition de la Caisse d’Épargne à côté du commissariat et l’extension du commissariat central », un sujet que le député juge capital, « il n’y a pas de liberté sans sécurité et pour moi c’est une fierté que cela ait abouti ».
Le deuxième exemple, toujours dans le domaine de la sécurité, c’est le cas de la gendarmerie de Cazouls-les-Béziers, dont le projet était un temps menacé. L’intervention d’Elie Aboud aura permis de faire avancer le dossier, au point que lors de l’inauguration de la caserne, le maire socialiste de Cazouls a remercié le député pour son intervention.
Enfin, le troisième exemple qu’Elie Aboud veut retenir de ces cinq années, c’est son travail à propos de la sécurisation du centre pénitencier de Béziers. « J’ai appelé le garde des Sceaux, Jean Jacques Urvoas, et j’ai insisté pour débloquer la somme de 500 000 euros pour faire des travaux de sécurité ».
Santé et viticulture, les deux priorités du candidat Elie Aboud
S’il est réélu, Elie Aboud, qui a abandonné sa profession de médecin pour se concentrer sur ses activités politiques, veut s’attaquer en priorité à la question des déserts médicaux : « C’est une préoccupation majeure de nos concitoyens. Il va falloir agir sur trois pilliers. D’abord, comment faire pour augmenter la formation des médecins avec la conférence des doyens. Le deuxième pilier c’est comment faire pour développer la télésanté, c’est à dire vaincre ce désert rural […] on a mis beaucoup de moyens financiers dans les villes mais on n’a pas regardé la ruralité. La ruralité c’est le patrimoine de notre pays. D’ailleurs, dans la ruralité, surveillez le vote des Français, ils ont envoyé un message de détresse […]. Troisièmement, on a essayé la démarche incitative, il faut aller vers des démarches coercitives, de dire aux médecins, ceux qui rentrent, qu’ils ont l’obligation de faire un an, deux ans ou trois ans dans tel ou tel secteur ».
Sur le plan économique, le député de Béziers veut s’occuper de la loi Littoral, la viticulture et l’œnotourisme. Dans ce domaine, Elie Aboud veut s’attaquer à la question des travailleurs détachés. « On ne peut pas accepter du vin qui vient d’un pays comme l’Espagne ou l’Italie, on n’a pas les mêmes charges sociales, les mêmes conditions écologiques et environnementales. C’est injuste ».
Elie Aboud doit faire face à la concurrence à sa droite et à sa gauche
S’il veut être réélu, Elie Aboud devra faire face à deux adversaires particulièrement dangereux pour lui. Il y a bien sûr la candidature d’Emmanuelle Ménard, épouse du maire de Béziers, qui se présente avec le soutien du Front National. En cas de duel au second tour, Elie Aboud pourrait bénéficier d’un report massif des voix de la gauche biterroise échaudée par la politique de Robert Ménard.
Mais Elie Aboud est également menacé à sa gauche. Si les partis traditionnels de la gauche sont aujourd’hui, plus que jamais, divisés, la candidate de République En Marche, Isabelle Voyez, pourrait bien créer la surprise. S’il semble peu probable qu’elle remporte l’élection, la candidate macroniste pourrait bien arriver au second tour et entraîner une triangulaire avec le candidat des Républicains et Emmanuelle Ménard. Elie Aboud se retrouverait alors dans une situation bien délicate.
Mais pour l’heure, lorsqu’on lui pose la question, Elie Aboud refuse de désigner son « adversaire principal », « on n’est pas en guerre, je n’ai pas d’adversaire ». Néanmoins, il ne peut s’empêcher de tacler Emmanuelle Ménard : « moi j’appartiens à une famille politique et dans une famille politique il y a des hauts et des bas. […] quand ma famille politique est en bas, je ne crache pas dessus et je me pose la question : comment je dois faire pour aider ma famille politique?. Vous avez d’autres, en face, je vous laisse deviner, qui avant l’élection sucent la moelle épinière du Front National. Ils se mettent à genoux devant le Front National […], qui sont élus grâce à ce parti là […]. Mais quand ce parti là traverse une crise profonde, comme tous les autres partis, je pense qu’on n’a pas le droit de cracher dessus […]. Je vais poser la question à madame Ménard : si vous êtes élu, vous allez siéger dans quelle majorité ? Si elle veut siéger au groupe Front National, pourquoi dire qu’on est sans étiquette ? »
Photos : Lengadoc Info
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tout compte fait avec les comptes de ELIE ABOUD nous voterons tout de suite dès le premier tour pour le candidat de gauche nous aurons moins l’impression d’êtres les COCUS du « pacte républicain » MAIS BIEN ENTENDU PAS DEMOCRATE DU TOUT