04/04/2017 – 19h00 Saint Gilles (Lengadoc Info) – Vendredi dernier, une très importante convention a été signée à Saint Gilles. En effet, la Région, l’Agglomération nîmoise, le département , la commune vont investir plus de 2,5 millions d’euros dans la rénovation de l’abbatiale de Saint Gilles et de ses monuments associés.
L’abbatial de Saint Gilles, au cœur de la spiritualité européenne
Petit rappel, Saint Gilles est une merveille de l’art roman provençal qui est un des quatre départs historiques des chemins de Saint jacques de Compostelle avec la tour St Jacques à Paris, Vézelay et le Puy. C’est aussi le quatrième pèlerinage majeur de la chrétienté avec Rome, Jérusalem et Saint Jacques de Compostelle.
Bien sûr, ce lieu au pied de la Costière est habité et vénéré depuis des temps immémoriaux et il est intéressant de constater que les politiques de tout bord aident à la conservation de ce patrimoine, à sa réhabilitation et sa mise en valeur. Il suffit d’aller dans la crypte sous l’abbatiale où repose les restes de Saint Gilles pour sentir la puissance tellurique du lieu et de constater ainsi qu’à l’heure de la mondialisation, de la perte de racines et de notre mémoire historique, il existe des lieux qui, justement, garde et magnifie cette histoire, cette identité et qui permettront un jour une renaissance de notre civilisation et de notre culture première.
Philippe Lambertin
Photos : DR
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Où avez-vous vu que Saint-Gilles a été le point de départ vers Saint-Jacques alors que tous les historiens ont constaté qu »aucun pèlerin de Saint-Jacques n’est passé par Saint-Gilles mais qu’ils filaient tous par Nîmes, Montpellier, etc.
Le culte de Saint Gilles s’est répandu à travers toute l’Europe. J’ai relevé 60.000 impacts. Je ne citerai qu’un exemple : dans la cathédrale de Chartres où saint Giles est le saint auquel on a accordé le plus de place. Et c’est son évêque qui a composé l’office de notre saint. Je ne peux pas détaillé ici le succès de ce saint et de son sanctuaire.
Autre stupidité : les villes départ du pèlerinage de Saint-Jacques. Faciles à rejoindre depuis qu’il y a des trains. Sinon, comment ferait-on le détour ? Le point de départ du pèlerin c’est son domicile, sa maison. Dès qu’il met un pied dehors vers un lieu saint, quel qu’il soit, l’homme est un pèlerin.
Il est juste qu’on restaure l’église de Saint-Gilles et il serait même tout à fait normal de la restaurer comme elle était avant de stupides destructions des guerres de religions.