02/03/2017 – 19h05 Brest (Lengadoc Info) – Tribune Libre – Depuis bien longtemps, la Bretagne en révolte contre une République Jacobine lui interdisant de vivre selon ses traditions héritées de l’imaginaire Celte, a cru trouver dans les partis de gauche les moyens de son expression démocratique. Les Bretons prennent peu à peu conscience de ce malentendu : la gauche tout occupée à ses ambitions mondialistes, inféodée aux directives de l’Union Européenne, a oubliée le peuple au profit de la note Terra Nova qui théorise la conquête d’une clientèle électorale nouvelle (les bobos, les minorités de tout genre..) puisque la France périphérique ne la regarde plus. La France des usines et des terroirs. La France des marins.
Marine Le Pen laboure les terres bretonnes
Jeudi 30 Mars, après un grand oral devant les délégués de la FNSEA à Brest, Marine Le Pen a visité une exploitation porcine située à Pordic, dans les Côtes-d’Armor, avant de tenir un meeting à La Trinité-Porhoët dans une exploitation laitière. De très nombreuses personnes se sont rassemblées pour l’écouter dans une grange, au milieu des bottes de foin.
« Je vais là où aucun candidat ne va » lance à la foule la candidate du Front National qui veut remettre l’intérêt national au centre de sa politique. Et tout particulièrement, elle veut remettre en cause la Politique Agricole Commune qui a favorisé à outrance la constitution de vastes ensembles de production au détriment des exploitations familiales soucieuses d’une agriculture qui respecte les rythmes de la nature, le travail de la terre avec respect, mettant à disposition de la population Française des produits sains qui assurent notre indépendance alimentaire. Le respect de la terre et de ceux et celles qui la travaillent : en France, « un agriculteur se suicide tous les deux jours ». Un chiffre effroyable, terrifiant qui en dit long sur le sentiment d’abandon de tous ces hommes et ces femmes dévoués à leur métier.
Une autre préoccupation de Marine Le Pen est celle de la constitution de vastes déserts médicaux. « Ici, il faut faire 45 minutes de route pour voir un médecin » déclare Marine Le Pen. La candidate du Front National veut dénoncer tous ces traités internationaux qui nous ont confisqués notre capacité à décider de notre avenir. « Non à la soumission : retrouvons notre liberté et donnons nous les moyens de notre indépendance » proclame Marine Le Pen devant une foule enthousiaste. Accompagnée de Gilles Pennelle, le patron du groupe frontiste au Conseil Régional de Bretagne, Marine Le Pen a également dénoncé la délinquance qui touche maintenant la Bretagne, jusqu’alors préservée.
La délinquance, nouveau fléau qui ravage la Bretagne
Ce sont 760 migrants de Calais qui ont été répartis dans différentes communes bretonnes. « La délinquance, ce nouveau fléau en Bretagne depuis l’arrivée des migrants » dénonce Marine Le Pen. Au-delà des faits divers impliquant des migrants et des étrangers, Marine Le Pen a notamment évoqué une fraude sociale générée par l’activité d’une société Roumaine située en Bretagne et « estimée à plus de 6 millions d’Euros ».
La Bretagne renoue avec le sentiment patriotique
Ce vaste mouvement au profit des identités, touche la Bretagne au plus profond. Déjà, avec la révolte des Bonnets Rouges, les Bretons ont signifiés au gouvernement leur refus de se voir imposer chaque jour un peu plus, des réglementations qui étouffent leur liberté d’action. C’est vrai en Bretagne, terre ancestrale possédant une longue tradition de révolte contre toutes les tentatives de normalisation. C’est vrai également dans les autres territoires comme la Normandie, le Languedoc, la Catalogne, l’Alsace, etc qui veulent vivre comme ils l’entendent.
Germanicus
Photos : DR
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