09/10/2016 – 18h10 Montpellier (Lengadoc Info) – Ce samedi 8 octobre avait lieu à Montpellier une manifestation contre l’arrivée de migrants à Montpellier, place du Peyrou. Présent sur les lieux, Jordi Vives, rédacteur en chef de Lengadoc Info, a subi une tentative d’intimidation de la part de certains officiers de police. Voici son témoignage.
Ce samedi après-midi, au moment où la manifestation anti-migrants s’est terminée, j’ai voulu quitter la place du Peyrou qui était bloquée par la police. Un homme en civil avec un brassard de police (visiblement un officier supérieur, pas un agent de la BAC) a refusé que je sorte de l’enceinte faute de carte de presse. Il est allé jusqu’à prétendre que mon pied d’appareil photo était une arme.
Je suis donc resté bloqué par la police devant le portail du Peyrou pendant une vingtaine de minutes… pendant que d’autres manifestants où passants pouvaient sortir sans aucune difficulté. Un élu municipal, présent à ce moment, a bien tenté une médiation avec la police mais sans succès.
Il aura fallu attendre l’intervention d’un autre officier en civil pour que je puisse enfin sortir. Au moment où j’arrive enfin à passer les grilles, plusieurs policiers m’attrapent (sans violence, il faut le reconnaître) et me disent que j’aurai des problèmes si je diffuse des images de leurs visages. Je leur ai répondu que le fichage des policiers sur internet n’était pas une méthode journalistique et que je connaissais la loi. L’un de ces policiers a ensuite proposé au policier en civil qui m’a fait sortir, que l’on me prenne la carte mémoire de mon appareil photo, chose qu’ils ne feront pas finalement.
Un policier m’a dit par la suite que si ils m’ont retenu c’est parce que j’étais dans l’incapacité de prouver mon identité. Sauf que les policiers ne m’ont jamais demandé mon identité ni ma carte d’identité (que j’avais sur moi d’ailleurs).
Cette tentative d’intimidation de la part d’agents de police n’est pas digne d’un État de droit qui se veut garant de la liberté de la presse. Ce qui est plus inquiétant c’est qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé puisqu’il y a quelques jours, un autre journaliste de la Réinformation, Yann Vallerie, du média Breizh Info, a fait l’objet d’une tentative d’intimidation similaire lors d’une manifestation contre l’arrivée de migrants dans un village breton. Doit on y voir une volonté politique de museler la presse alternative au moment même où les manifestations contre l’implantation de camps de migrants se multiplient sur tout le territoire ?
Jordi Vives, rédacteur en chef de Lengadoc Info
Photos : Lengadoc Info
Lengadoc-info.com, 2016, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine
Dictature socialiste qui brime les Patriotes et déroule le tapis rouge aux anarchistes de tout poil. On soldera les comptes en 2017 …
Enfermés sur l’esplanade du Peyrou les manifestants anti-migrants. Bien que non autorisée mais tolérée, la manifestation des pro-migrants circulant sur l’avenue Foch et la préfecture…leçon de démocratie!
Pour le comique, placés entre les « extrêmes » (vrai pour les uns, faux pour les autres), probablement les nouveaux disciples de Jésus (langage actualisé cependant) portant leur banderole: « Allez vous enfin finir par vous aimer, bordel de merde! »
Imaginez l’inverse : que ce soient les promigrants qui manifestent sur le peyrou et les autres qui bloquent les rues. 🙂
Ben quoi, c’est la démocratie hollandaise !
Horrible, affreux, c’est ça la liberté d’expression à la française. Suis arrivée trop tard pour être enfermée. Serai vraiment contente de quitter cette ville.
ils ont tout simplement « oublié » le cinamascope qu’ils avaient élaboré pour CHARLIE oui mais charlie était de gauche donc cherchez l’erreur
Vincent » on soldera les comptes en 2017 » La France apaisée ( sic) . Ce n’est pas avec des menaces de ce genre que le FN arrivera au pouvoir heureusement d’ailleurs !
Vous êtes vraiment des pleureuses et des bouffons. De l’autre côté, y a des journalistes blessés à vie ou en prison, et tu vas chialer parce que des flics t’ont retenu dix minutes sans violence? Bien fait pour ta gueule, à force de demander plus de répression vous l’avez.
Elle n’avait pas sa carte de presse était elle trop pressée pour s’en munir .