19/09/2014 – 18h30 Edimbourg (Lengadoc-info.com) – C’est un réveil difficile ce matin pour l’Écosse alors que le pays pensait vivre une journée historique. Certains voyaient déjà le 19 septembre comme le jour de l’indépendance. Malheureusement, les événements ont pris une autre tournure. Finalement, le « non » à l’indépendance l’a emporté avec 55,3 % des voix soit 2 millions de bulletins alors que le « oui » n’en a obtenu que 1,6 millions. Un résultat surprenant alors que les sondages annonçaient des scores beaucoup plus serrés, voir même une potentielle victoire du camp indépendantiste.
Avec un taux de participation de près de 85 %, les deux camps ont su mobiliser jusqu’au dernier moment. Si Edimbourg, la capitale du pays, a voté très largement pour le maintien de l’Union, avec plus de 60 % des voix, Glasgow, la plus grande ville écossaise a elle fait le choix à 53 % pour l’indépendance.
Pour les partisans de l’Écosse libre, ce référendum ne signifie pas la fin du combat mais une étape de plus. Selon le journal londonien, The Guardian, Alex Salmond, le leader indépendantiste écossais, « pourrait envisager un mandat pour un nouveau référendum d’ici 2016 ». Mais déjà, le vote d’hier a des répercussions importantes au sein du Royaume-Uni. Pour acheter le maintient de l’Union, le premier ministre britannique, David Cameron a été contraint de promettre davantage de pouvoir aux Écossais. Une promesse qu’il devra tenir s’il souhaite maintenir le rapport de force actuel. Mais déjà des voix s’élèvent au Pays de Galle voisin pour réclamer les mêmes pouvoirs.
Malgré le résultat du référendum, l’avenir du Royaume-Uni semble bien sombre. Quand aux indépendantistes écossais, ils devront attendre encore un peu mais déjà les regards se tournent vers la Catalogne où un référendum similaire aura lieu le 9 novembre.
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