23/03/2016 – 19h10 Lunel (Lengadoc Info) – A Lunel, les adeptes du « vivre-ensemble » passent à l’offensive pour tenter de transformer l’image de cette ville de Petite Camargue, célèbre dans le monde entier pour être un foyer d’islamistes radicaux, depuis qu’une vingtaine de ses habitants sont partis faire le Jihad en Syrie et en Irak, et dont huit d’entre eux y ont trouvé la mort (certains comme kamikazes dans des attentats-suicides).
A Lunel, le racisme et les inégalités sociales à l’origine de la radicalisation ?
Dans une vidéo de 15 minutes, intitulée « Condamnés à vivre ensemble », le reporter et cameraman Laurent Ferrarri donne la parole à Tahar Akermi, éducateur et président de l’association « Art et Culture », qui à travers son parcours personnel tente d’expliquer les raisons du basculement d’une partie de la population de Lunel dans les bras de l’Islam radical :
« A 17, 18, 19, 20 ans, tu te rends compte qu’il y a une fracture dans la population. Parce qu’à un moment donné, il y a eu certainement des mots, de petits incidents qui ont fait comprendre à l’un ou à l’autre que « j’appartiens pas en fait à cette communauté » (…) par rapport à ta couleur de peau, par rapport à ta façon de t’exprimer, ta façon d’être, on te fait comprendre, on te le dit, souvent avec subtilité, que tu viens d’ailleurs »
« Personnellement je me place du côté des plus fragiles, les plus vulnérables. Quand vous avez une maison, votre voiture, votre famille, vous avez un travail… et que le voisin il vous montre du doigt en permanence et vous dit que vous êtes l’étranger… Si vous êtes suffisamment intelligent, vous prenez un peu de recul, vous laissez couler. Sauf que si vous n’avez pas de boulot, vous êtes en galère, jeune, sans formation, en échec scolaire… Et que en plus, on vous dit « tu n’es pas à ta place, tu ne dois pas être ici », moi je peux comprendre qu’un jeune aie envie de péter les plombs ! »
https://www.youtube.com/watch?v=gaT-UFxM-SU
Le « vivre-ensemble » comme arme contre la radicalisation à Lunel ?
Autre initiative, une exposition sur les « Chibanis » doit débuter ce jeudi à Lunel-Viel puis Lunel. Les « Chibanis » sont les immigrés maghrébins arrivés en France après la guerre d’Algérie. Cette exposition réalisée par le photographe montpelliérain Luc Jennepin, se veut un hommage au travail réalisé par ces immigrés.
Mais si toutes ces initiatives favorables au « vivre-ensemble » connaissent une forte médiatisation et promotion, on peut s’interroger sur leur impact réel sur les populations radicalisées. A Lunel, le « vivre-ensemble » est davantage un vieux discours entretenu par la gauche qu’une réalité. Malgré les efforts réalisés par les pouvoirs publics, le phénomène de radicalisation est loin de s’inverser. Si il est difficile de voir des Lunellois s’exprimer sur ce sujet, la situation semble inchangée, « les islamistes sont toujours là, il suffit d’aller sur le marché pour s’en rendre compte ».
Photos : Lengadoc Info
Lengadoc-info.com, 2016, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.
L’huile et le vinaigre … on beau les mélanger, chacun retourne à sa place. L’islam est incompatible avec la République française …
Cessez de parler de KAMIKAZES pour ces oiseaux là ! Les kamikazes sont des japonais ! Les japonais n’ont rien à voir dans ces affaires et ils ne sont pas musulmans que je sache ! Appelez les autrement SVP ! : fous d’Allah par exemple…
De plus au Japon il n’y a pas de pourriticards véreux et corrompus pour en importer ! Le taux d’étranger au Japon est l’un des plus faible du monde, il n’y a aucune mosquée et il n’y a donc pas le bordel comme en Europe. Bordel causé par les européens et les français abrutis en particulier qui votent depuis 50 ans pour des gouvernements d’abrutis pour abrutis par l’alcool, les cachetons et la came…
Le terme « chibani » concerne TOUS les immigrés maghrébins venus travailler en France et qui y sont restés vivre comme retraités, et pas seulement ceux arrivés APRES la guerre d’Algérie.
Punaise, mais quelle foutaise cet article, avec un animateur qui défend l’indéfendable. Trente cinq ans déjà, et ils n’ont pas réussit à s’intégrer et toujours les mêmes mots: racisme, différence ,couleur de…
Ils sont partis, très bien, qu’ils y restent! Pour une fois qu’ils ont trouvé leur voie
Il me semble que c’est aux immigrés à faire le premier pas. Chez nous ils sont des étrangers et certains politiciens leur répètent trop qu’ils sont chez eux. Ce sont les nationaux qui sont chez eux. Il est malheureux d’avoir à répéter des choses évidentes. Il n’en reste pas moins que des étrangers peuvent devenir d’excellents Français. Il n’est que de voir le nombre de patronymes espagnols, portugais et polonais dans l’annuaire du téléphone.
Les français ont cru pendant environ 132 ans qu’ils pouvaient vivre au Maghreb, surtout ceux qui étaient nés là bas, ….. Cela n’a pas marché et a fini comme l’on sait ….. Il faut être lucide et enfin comprendre que cela ne fonctionne pas non plus dans l’autre sens pour de nombreuses raisons (culturelles, religieuses etc.) …..
Les maghrébins seront amenés un jour ou l’autre à quitter la France (et l’Europe) dans leur très grande majorité ….. On peut seulement leur souhaiter que cela se passe dans des conditions plus calmes et moins violentes que cela a été le cas dans l’autre sens !!!
Lunel, Molenbeek en Petite Camargue, même argument de la part de cet éducateur que celui de Cambadélis pour expliquer la radicalisation dans ce quartier de Bruxelles: le manque de mixité sociale!. On a aussi du mal à comprendre que ces « djeunes » « sans formation, sans travail, en galère », comme d’autres (!), « aient envie de péter les plombs » particulièrementen faisant péter des bombes!