02/09/2014 – 16h00 Nîmes (Lengadoc-info.com) – Après le décès de Christian Bourquin, la bataille fait rage pour prendre sa suite à l’Hôtel de Région situé à Montpellier. Les querelles intestines au P.S. sont telles que Navarro, l’Héraultais ou Codorniou, l’Audois ne semblent pas en mesure de rallier une majorité de suffrage.
Un consensus pourrait donc se faire sur la personne de Damien Alary, le Président du Conseil Général du Gard. Il est un supporter du Premier Ministre Manuel Valls et Matignon verrait d’un bon œil un de ses soutiens à la tète d’une région.
Le problème, c’est qu’ en bon petit soldat, Alary a soutenu la reforme territoriale de Manuel Valls alors que le défunt président Bourquin était vent debout contre la fusion du Languedoc-Roussillon avec Midi-Pyrénées avec le soutien majoritaire des élus régionaux.
Il se murmure que Damien Alary serait prêt à changer de position pour pouvoir se faire élire. Il n’est pas sûr que ce comportement de girouette sur une question de fond pour accéder à une place aussi prestigieuse soit-elle soit de nature à redorer le blason des politiques.
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Damien Alary ne devrait pas suivre Bourquin et les élus du conseil régional dans leur refus de la fusion. Le danger pour l’avenir dans les trente ans n’est pas à Toulouse mais à Barcelone avec l’autonomie renforcée de la Catalogne qui nous conduit à un « Languedoc-ex-Roussillon ». Le poids économique de « Pyrénées Languedoc » pourra peut-être contrebalancer l’attraction de Barcelone. Mais pour résoudre la coupure Toulouse-Montpellier, dramatique pour les citoyens de la périphérie, Gard compris, la solution est de prendre Narbonne pour centre administratif, barycentre de la grande rrégion. A terme, parfois long, la géographie a toujours raison!