05/06/2020 – 15h30 Béziers (Lengadoc Info) – En avril dernier, en plein confinement, Mohamed Gabsi décédait au cours de son interpellation par des policiers municipaux à Béziers. Dans un contexte « tendu » suite à la mort de George Floyd aux Etats-Unis, la sœur de Mohamed Gabsi a révélé ces derniers jours une partie des résultats de l’autopsie. Une information « parcellaire » qui ne montre pas une réalité plus « complexe » selon le procureur de la République.
Les résultats de l’autopsie diffusés dans la presse sont incomplets
« La sœur du défunt a estimé opportun de diffuser à la presse une partie des conclusions du rapport d’autopsie qui avait été notifié par le magistrat instructeur à son avocat le 13 mai 2020. Toutefois, les extraits communiqués à la presse n’étant que parcellaires, il convient de faire connaître la totalité des conclusions du rapport d’autopsie qui démontrent que la recherche de la vérité sur la cause du décès est plus complexe que l’interprétation actuellement donnée par cette sœur du défunt . »
Ces propos du procureur de la République, Raphaël Balland, et rapportés par France 3, démontrent la bataille qui est en cours actuellement à Béziers autour de la mort de Mohamed Gabsi. Si la sœur de ce dernier a diffusé les résultats de l’autopsie qui démontrent une asphyxie, ces résultats sont incomplets.
Mohamed Gabsi venait de consommer de la cocaïne
En l’état, les experts n’ont pas déterminé avec certitude la cause du décès mais celui-ci pourrait être lié à plusieurs facteurs. Ce qui semble d’ailleurs être confirmé par le procureur qui, suite à la révélation des résultats de l’autopsie par la sœur du défunt dans la presse, a décidé de diffuser à son tour les résultats du rapport toxicologique. Celui-ci est édifiant :
« L’analyse toxicologique est en faveur de la survenue du décès dans un contexte d’intoxication aiguë suite à une prise massive de cocaïne, d’évolution potentiellement létale en elle-même. »
Le rapport indique également que Mohamed Gabsi avait consommé du cannabis. Des faits qui ne sont pas surprenants car le défunt était connu pour être un toxicomane, comme l’indique l’avocat de sa famille. Plusieurs pochons de poudre blanche avaient été retrouvés sur lui lors de son interpellation.
Mais pour connaître les causes réelles du décès, il faudra attendre quelques mois, car des analyses anatomopathologiques sont en cours et les résultats ne sont attendus que pour la mi-juillet.
A l’heure actuelle, aucun policier n’a été mis en examen dans cette affaire. Depuis 2005, Mohamed Gabsi a été condamné à huit reprises pour des faits de violence et des vols.
Photos : DR/ Facebook HKM
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Tout est bon pour faire du fric chez ces gens là. De toute manière ces gens doivent être renvoyés dans leur pays d’origine.