13/02/2015 – 10h30 Nîmes (Lengadoc-info.com) – Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La France (DLF) était ce jeudi à Nîmes pour lancer son parti dans la campagne des élections départementales dans le Gard. Le parti souverainiste présente des candidatures dans six des 23 cantons du département (Aigues-Mortes, Marguerittes, Nimes 1 et 3, Quissac et Villeneuves-lès-Avignon). Le député-maire de Yerres voit l’avenir avec optimisme. La victoire de Syriza en Grèce, la progression de Podemos en Espagne et de l’UKIP de Nigel Farage en Grande-Bretagne le laisse à penser que DLF peut jouer un rôle majeur dans les années à venir en France et ne cache pas son ambition de présenter aux prochaines élections régionales une liste dans chacune des treize nouvelles régions.
Pour Nicolas Dupont-Aignan, « il faut libérer la France, il faut reprendre possession de nos compétences démocratiques. Nous sommes dans un pays où nos dirigeants ne maîtrisent ni les frontières, ni la loi, ni la monnaie, ni le budget. Comment voulez-vous qu’ils aient des résultats, ils n’en n’ont pas mais ils ne peuvent pas en avoir ».
Le président de DLF le reconnaît volontiers, « le Front National mène le même combat et ça ne me gêne pas ». En revanche, pour Nicolas Dupont-Aignan, outre le programme économique du FN qu’il juge « crypto-communiste », « la différence avec le Front National c’est qu’on doit redresser la France avec les Français tels qu’ils sont aujourd’hui » c’est-à-dire en prenant en compte les vagues migratoires.
Une mésentente avec le Front National qui se confirme sur le terrain comme à Béziers où DLF, pourtant l’un des tous premiers soutiens de Robert Ménard lors des municipales, a choisi pour les élections départementales de faire, cette fois-ci, cavalier seul en présentant une candidature sur le 3° canton de Béziers. Interrogé par Lengadoc Info sur le sujet, Nicolas Dupont-Aignan reconnaît que « c’est compliqué ». « J’ai soutenu Robert Ménard quand il était indépendant. En revanche, nous avons le sentiment qu’il est de plus en plus prisonnier du Front National ». Pour autant, la présence de deux élus membres de DLF au sein de l’équipe municipale de Robert Ménard n’est pas remise en cause.
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