30/11/2014 – 19h00 Montpellier (Lengadoc-info.com) – Alors que la ville de Lyon a été saccagée hier par des centaines d’extrémistes de gauche venus s’opposer à la tenue du congrés du Front National. Alors qu’à Toulouse, les manifestations contre les violences policières se multiplient et que l’université du Mirail est régulièrement bloquée, l’extrême-gauche montpelliéraine semble avoir quelques difficultés à se mobiliser depuis la mort de Rémi Fraisse.
Une démobilisation qui s’expliquerait par une mésentente entre les différents groupuscules marxistes et anarcho-libertaires, les premiers reprochant aux seconds leur caractère radical et marginal. De leur côté, la mouvance anarchiste locale reproche aux militants communistes bien implantés dans les structures sociales, administratives et universitaires de Montpellier, de « s’embourgeoiser » et de rester inactifs. Selon un militant du SCALP 34, « A Montpellier, on aime afficher des « idées », mais quand il s’agit de vivre ses convictions, il y a plus grand monde ».
Depuis une semaine, une page Facebook appelle à bloquer les lycées de la ville. Émanant de l’extrême-gauche universitaire implantée à la faculté de lettres et sciences humaines, cette mobilisation n’a débouché pour le moment sur aucune manifestation ou blocage. Il semblerait que les lycéens montpelliérains ne soient pas très réceptifs à leur discours.
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La droite en revanche mobilise plutôt bien …